Après la découverte de la sonnerie de Savennières, découvrez celle d'Épiré.
La Commune
Située dans le département du Maine-et-Loire en région Pays-de-la-Loire et peuplée d'environs 170 habitants, Épiré est une ancienne commune rattachée à la cité de Savennières dès 1795, à 3,5 km au nord-est de cette dernière et à l'ouest du chef-lieu du Maine-et-Loire qu'est Angers. En arrivant par la route reliant Savennières à Épiré la première chose que nous puissions voir c'est bien-sur la haute flèche du clocher de l'église du XIXᵉ siècle visible d'une trentaine de communes aux alentours pour cause que le bourg est placé stratégiquement sur un haut coteau dominant le paysage et les vignobles du Val de Loire, ce bourg vraiment tranquille est la suite de la visite de Savennières recommandée par le label des "Petites Cités de Caractère", il fait bon y flâner dans ses charmantes ruelles pour découvrir son patrimoine très présent.
Revenons un peu en arrière dans l'histoire de Savennières et d'Épiré, proche du bourg, au Moyen Âge était implanté sur le hameau de la Roche-aux-Moines sur la Commune de Savennières, une grande forteresse aujourd'hui disparue, en 1214 eu lieu dans ce hameau une immense bataille historique entre les Capétiens et les Plantagenêts, Jean sans Terre devenus Roi à la mort de son frère Richard Cœur de Lion, Jean revendiquait son titre de comte d'Anjou et décida d'envahir la France sous le règne de Philippe Auguste, en arrivant avec son armée par la Loire il se heurte à la défense du Sénéchal Guillaume des Roches retranché dans sa forteresse de la Roche-aux-Moines, sa défaite conditionnera l'avenir du Royaume de France.
Plusieurs années avant cet épisode au XIIᵉ siècle, on fit construire dans le bourg d'Épiré, une église romane dédiée à Saint-Aubin, elle était le siège d'une importante paroisse, la cure de cette église à une époque appartenait aux moines de Saint-Nicolas, puis au XIIᵉ siècle à l'évêque d'Angers et au XVIIIᵉ siècle au doyenné de Candé (49), elle a gardé son aspect d'origine avec sa nef, son transept et son joli petit clocher avec sa flèche pyramidale en ardoises, aujourd'hui cet édifice n'est plus dédié au culte, mais elle est conservée et mise en valeur par la commune.
Un peu plus après, on élève au XVIᵉ siècle le château de Chamboureau, grâce à la culture des vignes, ce splendide château avec ce de Varennes et des Vaults ont prospéré des cultures pendant l'ancien régime, aujourd'hui, il produit du vin blanc.
Quelques siècles plus tard, au XIXᵉ siècle, d'autres monuments vont s'élever dans le petit bourg d'Épiré comme son Château qui sera reconstruit en plein milieu du village vers 1853 par Elisabeth de Poudret de Sevret qui épousera le comte de Las Cases qui décèdera seulement quelques jours plus tard, sans enfants, elle donnera son château à son ami Théodore Bizard, dans ce même siècle, la nouvelle église sera construite, et l'ancienne église du XIIᵉ siècle sera réaménagée par ce dernier en chai en 1906 pour y vinifier les vins de son domaine tout en conservant son aspect. À l'écart du village, une charmante fontaine dédiée à Sainte-Guénette.
Le monument aux morts d'Épiré fut érigé par les maires de Savennières et de Bouchemaine.
Aujourd'hui Épiré est un charmant village à visiter.
L'église Saint-Aubin
Les premières mentions de la paroisse d'Épiré remontent au XIᵉ siècle, elle fut fondée par les moines de Saint-Nicolas, cette paroisse sera supprimée en 1792, en 1842 cette paroisse fut rétablie par l'intervention du colonel Renée de Poudret de Sevret, à cette même année la Fonderie d'Auguste Hildebrand basée à Paris fit fondre une cloche qui résonne toujours dans le clocher de l'église actuelle.
Bien que l'ancienne église Saint-Aubin eu le bénéfice d'une restauration au XIXᵉ siècle, on construira une nouvelle église, elle aussi, dédiée à Saint-Aubin, pour cause qu'à cette époque comme beaucoup de cités angevine sur décision du diocèse d'Angers, il faut agrandir les églises, ou en construire de nouvelles comme ce fut le cas ici, sa construction fut financée par des dons fait par l'ancienne propriétaire du château, la comtesse de Las Cases, ce sera l'architecte Auguste. BEIGNET qui prendra en charge la construction du nouvel édifice, sa construction commence en 1879 par la bénédiction de sa première pierre le 9 novembre par Monseigneur FREPPEL évêque à la Cathédrale d'Angers, l'église sera inaugurée en 1885 alors qu'elle que partiellement terminée, l'achèvement de son édification sera fait en 1889.
Bâtie en forme de croix latine, dans le pur style néo-gothique angevin, construite en pierres de tuffeaux et en moellons, cette imposante église possède également un imposant clocher-porche entièrement en pierres.
La Nef de l'église possède trois travées abritées par une voute en ogive, chacune d'elles sont éclairées par quatre longues baies en arc brisé, chacune possède un vitrail décoratif et non représentatif, à l'extérieur chaque travée est délimitée par un contrefort.
Le transept nord ainsi que celui du sud sont de la même largeur que la nef, ils sont éclairés par trois longues baies similaires à celles de la nef.
À la base de la tour, le portail en bois est surmonté d'un joli tympan représentant un Bon Pasteur entouré de ses brebis, ce tympan est entouré de trois arcades soutenues par trois piliers à chaque extrémité du porche.
Tout le long de la base carré, deux contreforts sur chaque face soutiennent la tour, cette dernière soutient une très haute flèche octogonale qui fait culminer le clocher à une quarantaine de mètres au-dessus du sol, à son sommet culmine une croix en fer forgé, ce clocher est visible depuis une trentaine de communes aux alentours.
En 1989 une Association fut créée pour œuvrer à la conservation de l'église, elle se nomme "L'Association de Sauvegarde du Clocher d'Épiré".
Rentrons à l'intérieur de l'église pour en savoir plus, son architecture intérieure a conservé son aspect d'origine et typiquement de l'époque de sa construction à la fin du XIXᵉ siècle, sous la tribune du clocher, dans la chapelle nord, sont conservés les fonts baptismaux.
L'ensemble des vitraux éclairant l'intérieur de l'église ont été tous réalisés dans les Ateliers Bordereau à Angers entre 1881 et 1882, ce qui sont représentatifs, retrace la vie de Jésus-Christ, ainsi que de certains saints.
Les voutes angevines de la nef, du transept et du chœur sont dites en "ogive" elles reposent sur de fines colonnettes qui donnent à l'intérieur, avec les longues baies de l'édifice, un aspect élégant et élancé.
Deux seuls éléments provenant de l'ancienne église Saint-Aubin ont étaient conservés, il s'agit d'un bénitier en marbre ainsi que d'un christ polychrome du XVIIIᵉ siècle.
Le bénitier possède des chapiteaux en marbre rose, lui provenant certainement d'un ancien édifice romain, une cuve cylindrique à rebord couverte de trois rangées de feuilles imbriquées.
À part le christ polychrome, d'autres statues comme celle de la Vierge à l'enfant, celle de Saint-Vincent, Saint Patron des vignerons datant du XVIIᵉ siècle, une autre de Saint-Fiacre datant, elle aussi, du XVIIᵉ siècle et une de Saint-Aubin fabriquée probablement au XVIIIᵉ siècle, Saint-Aubin qui fut évêque d'Angers au VIᵉ siècle, deux autres œuvres sont présentes dans l'église, il s'agit de tableaux peints par Mercier à Angers en 1836.
Nous allons passer enfin aux cloches ainsi qu'au système qui les actionnées autrefois pour les sonneries horaires, afin de pouvoir y accéder, il faut se rendre sous le clocher, directement en entrant par le porche principal, dirigeons-nous sur notre gauche, dans la tourelle sud, cette dernière est occupée par un escalier en bois dans la tourelle, nous le gravissons et faisons halte au premier étage qu'est la tribune, ce balcon donnant une très belle vue sur l'intérieur de l'église, à cet étage, nous faisons face à deux belles surprises qui sont l'un des anciens cadrans d'horloge qui donnait auparavant l'heure aux habitants d'Épiré et qui était installé au sommet du clocher, la deuxième surprise est un ancien système mécanique d'horlogerie de la Société Téraillon.
Retournons dans l'escalier pour continuer notre ascension, pour arriver jusqu'à la fin des marches, nous faisons face à une porte qu'il faut ouvrir avec un peu de force, elle nous fait entrer dans la pièce sous le beffroi, juste au-dessus de nous, les poutres en bois qui soutiennent le beffroi, il nous reste à gravir un petit escalier en bois et nous faisons enfin face aux cloches, pour ceux qui veulent encore grimper, installer sur le beffroi, il y a une échelle qui accède à une passerelle en forme de croix, celle-ci est au niveau des cadrans des horloges, nous pouvons admirer aussi l'intérieur de la flèche que ce soit de la passerelle ou du plancher du beffroi.
L'horloge et le Cadran.
Le système mécanique et électrique est installé dans une armoire en fer derrière une vitrine, elle est extrêmement bien conservée et entretenue par l'association de "Sauvegarde du Clocher d'Épiré", pourtant, elle n'est pas toute jeune, elle provient des Ateliers de Lucien. TERAILLON (1877 - 1932), basés à Perrigny dans le Jura, fabricant d'horloge succédant à Paul. ODOBEY (1851 - 1923), lui aussi fabricant d'horloge à Morez dans le Jura.
On peut situer sa date de fabrication vers le début du XXᵉ siècle, car cette dernière possède un moteur rotatif servant à remonter le mécanisme, donc peut-être aux alentours de 1930, nous pouvons reconnaître cette horloge grâce à son cadran et à son balancier. La manivelle est également présente dans l'armoire.
Au-dessus de l'armoire, est installée la tringlerie encore intacte, des roues crantées reliées par des chaines, des poids en métal et en pierre, cet ensemble était destiné à relier l'horloge mécanique par des câbles au marteau de tintements servait à frapper la grande cloche autant de coups qu'il fallait en fonction de l'heure, aujourd'hui, il n'est plus en fonction.
Le Cadran d'horloge présent dans la tribune fut installé avec trois autres en 1947, à cette époque, ce fut un moment de satisfaction pour l'Abbé Coiffard, curé de l'église.
Ces cadrans qui ont dû subir les épreuves de la pluie et du temps. N'étant plus lisibles au niveau des chiffres romains, on décide de tous les remplacer. Il y a une dizaine d'années, ces quatre cadrans furent tous descendus par l'entreprise Bodet de Trémentines (49) et remplacés par des neufs.
Les Cloches.
À présent, nous allons enfin passer aux cloches, je vais avoir le plaisir de vous présenter le patrimoine campanaire de cette église, deux dames de bonze rythment la vie du village, elles sont posées sur un beffroi massif en bois construit sur deux rangés la petite cloche se trouve dans la travée sud.
Avant de vous les présenter dans plus de détails, ces deux cloches bien qu'elles ont été fondues à deux dates différentes elles proviennent de la capitale française, la petite a la particularité d'être plus ancienne que l'église elle-même, elle fut fondue comme il est expliqué juste avant, à la même année que la réhabilitation de la paroisse, sûrement pour commémorer ce moment, ses inscriptions indiquent qu'elle fut fondue pour la nouvelle église, à l'époque ou on décide de financer son édification, la grande fut fondue pendant la construction, plus précisément deux ans après le début des travaux.
Ces deux cloches ont été bénites par le curé de Savennières, le père F. ROULLET qui d'ailleurs a aussi assisté à la bénédiction des quatre cloches de l'église Saint-Pierre et Saint-Romain.
Parlons-en de la grande cloche, les habitants d'Épiré ont l'occasion de l'entendre tous les jours, pour la sonnerie de l'angélus. Celle-ci porte le prénom d'Edma-Elisabeth qui lui vient de son parrain du nom d'Edmond. AVISSE qui fut le curé de l'église Saint-Aubin et de la paroisse. Son prénom fut tourné en version féminine pour le donner à la cloche et tout logiquement, son second prénom (Elisabeth) lui vient de sa marraine du nom d'Elisabeth de LAS CASES, née Elisabeth POUDRET de SEVRET qui fut propriétaire du château situé en face de l'église. Cette cloche fut fondue en 1881, elle provient de la fonderie parisienne de Crouzet-Hildebrand, elle donne la note de musique Sol3, ses décors se composent d'un crucifix entouré de la Vierge Marie et de Saint-Jean-Baptiste positionné au milieu de la robe sur la face est, sur sa face ouest, on retrouve une Vierge Marie, d'autres décors non représentatifs y sont présents comme une belle frise florale faisant le tour de la cloche, sur le bas de la robe et sur le haut sont placées les inscriptions racontant son histoire. Nous pouvons deviner qu'auparavant cette cloche était chargée de sonner par tintements les heures, car elle est toujours équipée de son ancien marteau mécanique toujours en état de fonctionnement qui était relié par la tringlerie à l'horloge installée dans la tribune sous le clocher, par contre, elle n'est pas équipée de marteau électrique, mais, elle est électrifiée pour sonner à la volée avec un moteur rotatif relié à une roue de volée par une chaine, cette roue est rattachée à un joug en bois servant à la balancer en lancé-franc.
Passons à la petite cloche, celle-ci aussi ce fait entendre dans le village, car s'est-elle que les habitants entendent sonner les heures et les demi-heures, elle tinte aussi les 3x3 coups avant la volée de l'angélus se faisant sur la grande Cloche, comme cette dernière, elle porte aussi un prénom, celui de Renée-Geneviève-Aimée, celle-ci eut pour parrain, Renée POUDRET de SEVRET qui comme il est dit juste avant, qui réhabilita la paroisse, et fit construire l'église comme il est dit sur les inscriptions de la cloche, cet homme fut également colonel et officier de l'Ordre Royal de la Légion d'honneur, il fut aussi chevalier des Ordres Royaux et Militaire de Saint-Louis et de l'épée de Suède ainsi que député. La suite du prénom de la cloche provient de sa marraine du nom de Geneviève-Aimée. HAZET.
Ses décors se composent, comme souvent d'une frise décorative et non florale positionnée sur le bas de la robe et faisant le tour de la cloche, sur son milieu, face est et représenté un crucifix, sur la face ouest, un Vierge à l'enfant et sur les face nord et sud, deux représentations de Saints, (peut-être Saint-Aubin et Saint-Martin), sur le haut et le milieu de la robe de la cloche, nous retrouvons des inscriptions.
Elle provient aussi de la fonderie parisienne d'Auguste Hildebrand, fondue en 1842, elle émet la note de musique Si3 et forme avec la grande qui donne le Sol3 un accord musical que l'on nomme une tierce majeure, Sol3 et Si3.
Le Reportage
La Cloche 1
Nom de Baptême : Edma-Elisabeth, Fondue par Crouzet-Hildebrand à Paris, en 1881, Note et Octave : Sol3, Poids: ~512 kg, Diamètre: 960 mm
Inscriptions | Décors |
- J'AI ETE BENITE PAR Mr ROULLET CURE DE SAVENNIERES 🌼 NOMMEE EDMA ELISABETH PAR Mr EDMOND AVISSE CURE D'EPIRE ET PAR - (flèche d'archer) + MADAME LA Mise DE LAS CASES NEE ELISABETH DE SEVRET PROPre AU CHATEAU D'EPIRE LAQUELLE A DONNEE L'EGLISE ET CETTE CLOCHE SOUS - (flèche d'archer) + Mr AVISSE CURE DE CETTE PAROISSE M M R S GITTARO 🌼 DUREAU 🌼 HAMELIN ET LAMBERT MARGUILLIERS 🌼 1881 🌼 + - Bas de la Robe, face Est : CROUZET-HILDEBRAND FONDEUR A PARIS. | - Anses : Simples. - Haut de la Robe : Frise décorative à motif végetaux, puis 3 lignes d'inscriptions et deuxième frise à motif végétaux. -Milieu de la Robe, face est : Vierge Marie. -Milieu de la Robe, face ouest : Crucifix entouré de Marie et de Saint-Jean-Baptiste. - Bas de la Robe : 2 filets simples, puis frise décorative à motif végétaux et 2 filets simples. - Panse : 3 filets simples. |
------------------------------------------------------------------------------------------------
La Cloche 2
Nom de Baptême : Renée-Geneviève-Aimée, Fondue par Auguste. Hildebrand à Paris, en 1842, Note et Octave: Si3, Poids: ~292 kg, Diamètre: 805 mm
Inscriptions | Décors |
- J'AI ETE BENITE PAR Mr R CHAPOLIN CHANOINE A NANTES PROPRIETAIRE NOMMEE RENEE GENEVIEVE - AIMEE PAR Mr LE COLONEL RENEE POUDRET DE SEVRET OFFICIER DE L'ORDRE ROYAL DE LA LEGION D'HONNEUR - ET CHEVALIER DES ORDRES ROYAUX ET MILITAIRE DES St LOUIS ET DE L'EPEE DE SUEDE DEPUTE PROPRIETAIRE - LEQUEL A ERIGER L'EGLISE D'EPIRE EN SUCCURSALE LE 23 JUIN 1842 ET PAR GENEVIEVE AIMEE HAZET. - Bas de la Robe, face est : HILDEBRAND FONDEUR A PARIS - Bas de la Robe : 1842 FAITE PAR AUGUSTE HILDEBRAND DAME Me GERMAIN SOUS M M F ROCHE DESERVANT P MENARD J AUZANNE P HOBE MARGUILLIERS | - Anses : Simples. - Haut de la Robe : Frise décorative à motif végetaux, puis 4 lignes d'inscriptions et deuxième frise à motif végétaux. -Milieu de la Robe, face est : Crucifix. -Milieu de la Robe, face ouest : Vierge à l'enfant. -Milieu de la Robe, face nord : Représentation d'un Saint. -Milieu de la Robe, face sud : Représentation d'un Saint. - Bas de la Robe : 2 filets simples (inscriptions), puis frise décorative avec formes géométrique triangulaire et 2 filets simples. - Panse : 2 filets simples. |
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Les Poids des Cloches sont calculés via le diamètre et l'épaisseur avec une marge d'erreur de 3%.
-------------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Un Grand Merci à...
-La Mairie de la Commune de Savennières
-Mr. Jérémy. GIRAULT, maire de la Commune pour son autorisation d'accéder aux deux Clochers de Savennières et d'Epiré.
-Mme. Christelle. CHOLET, du service Accueil, de l'Urbanisme et l'Etat Civil.
-Mr. Louis. VINCENT de l'Association de Sauvegarde du Clocher d'Epiré pour son accueil à l'église , pour l'ouverture des Portes du Clocher et de la Sacristie.
Comments