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Photo du rédacteurLe Sonneur des Carillons

Pontigné, (Baugé-en-Anjou) (49150) - Eglise Saint-Denis : Présentation et Cloches.


"La Sonnerie mancelle du plus ancien des Clochers-Tors du Baugeois."


La Commune

Pontigné est un charmant village situé au nord du département du Maine-et-Loire en Région Pays-de-la-Loire, devenu depuis 2013 comme l'une des communes déléguées de Baugé-en-Anjou, le chef lieu Baugé est labellisé comme "Petite Cité de Caractère", les autres villages associés sont Vaulandry, Saint-Martin-d'Arcé, Le Guédeniau, Bocé, Le Vieil-Baugé, Échemiré, Cuon, Fougeré, Clefs, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, Cheviré-le-Rouge, Chartrené et Montpollin.

Bien connu des amateurs de curiosités et de Patrimoine le village doit sa renommée à son Clocher-Tors et son église il compte environ 218 Pontatinacusain(e)s dont l'origine du nom vient de loin.

Revenons en arrière pour en savoir un peu plus, les origines du nom du village ne sont pas vraiment connues, mais les premières mentions datant de 774 sitent le nom de Pondentiniacus puis vers 1190 le nom de Decima de Pontigné puis au XIIe et au XIIIe siècle la paroisse importante portait le nom de Parochia de Pontigné est citée en 1287. Beaucoup plus tard on fit rattacher le village au district de Baugé puis à l'époque Révolutionnaire en 1790 il fit partie du canton de Lasse, une commune voisine de Pontigné, le canton de Baugé fut rattaché également à ce dernier.

Aujourd'hui commune rurale du Baugeois, région Naturelle au Nord de l'Anjou réputé pour avoir le plus fort nombre de Clochers-Tors de France dont celui de Pontigné et son église romane et Plantagenêt des XIe, XIIe et XIIIe siècles dédiée à Saint-Denis, mais il n'y pas qu'elle au niveau patrimoine dans le village, autrefois au XVIIIe siècle il n'y avait pas moins d'une dizaine de moulins à eau alimentés par la rivière du Couasnon, aujourd'hui il n'en reste plus qu'un seul au lieu-dit des Hautes-Roches, le lavoir en contrebas du village et le dolmen typiquement angevin composé de 12 dalles formant une chambre, celui de la Pierre Couverte, selon la légende, des agriculteurs venaient y déposer un soc de charrue et une pièce de monnaie et le lendemain le travail était fait.


L'église Saint-Denis

Découvrons la fierté du village, l'église dédiée à Saint-Denis classée au titre des Monuments Historiques en 1862.

Reconnaissable par son clocher à la flèche tordue dont nous parlerons plus tard, cette église mi-romane, mi-Plantagenêt fut construite en forme de croix latine et à différentes périodes de l'histoire.

Découvrons son histoire, la nef actuel est construite sur des bases du XIe siècle, des fouilles lors de la restauration de 2003 à 2013 ont confirmés l'existence de ces bases et ont mis à jours aussi des ossements et des tombes dont le mobilier daterait de l'antiquité au Moyen-âge, revenons à la bâtisse, apparemment il existait un édifice religieux avant les constructions ultérieures.

Commençons par le transept construit entre 1140 et 1160, puis la nef réhaussée de 1160 à 1180 sur les bases du XIe siècle puis le choeur au début du XIIIe siècle, les parties principales sont construites mais on fit quelques ajouts de contreforts au XVIIIe et XIXe siècles, (2 sur la nef et 1 sur le choeur au XVIIIe et 3 soutenants le chevet plat au XIXe).

La façade romane datant de la seconde moitié du XIIe siècle est construite sur 3 niveaux, le bas est orné d'un beau porche avec plusieurs arcades soutenues par des colonnettes, les archives départementales de Maine-et-Loire et le livre écrit par France et Michel. SAGON, Ancien Maire de Pontigné, font état de l'installation de la porte en 1764 par le curé de l'époque, Toustain de la Tuferie.

Aux 2 extrémités du porche on trouve 2 autres arcades plus sobres, et à son sommet nous retrouvons ce qui pourrait être une sculpture de Saint-Denis qui nous invite à entrer dans l'église, délimité par une frise ornée de modillons avec plusieurs visages, le niveau supérieur est percé par une baie romane qui éclaire par un vitrail décoratif, une petite arcade la surmonte, comme le pignon cette partie ultra sobre ne possède pas de sculpture.

La Nef est bâtie sur 2 través percées sur chaque face de 2 longues baies romane avec des vitraux similaires à celui de la façade, elle possède des voûtes de Style Plantagenêt, renforcée au cours du XVIIIe siècle par l'ajout de 2 contreforts, on peut retrouver sur certains murs extérieurs quelques traces surtout sur la nef et le transept les étapes de l'élévation de l'église, la base des murs sont en pierres de moellons et au niveau supérieur c'est la pierre de tuffeaux qui termine les maçonneries.

Le transept est la partie la plus ancienne de la bâtisse actuelle construit entre 1140 et 1160 sur lequel repose le clocher, la tourelle d'accès au clocher date de la même époque, 2 absidioles sont édifiées sur les faces Sud-Est, des modillons décors l'extérieur.

Le Choeur avec son chevet à fond plat date quand à lui du début du XIIIè siècle, il fut construit en s'inspirant de celui de l'Abbatiale Saint-Serge d'Angers, dans le style Plantagenêt, le chevet renforcé par des contrefort au XIXè siècle est caractéristique du Maine-et-Loire, l'Indre-et-Loire et de la Sarthe (voûte Plantagenêt avec 2 baies aujourd'hui murées).

Pour plus d'infos sur l'intérieur de l'église et sur le clocher c'est en dessous du diaporama...

L'intérieur de l'église surprant par le mariage de l'architecture Plantagenêt et des magnifiques peintures ornants les murs, chaques sculptures, chaques formes, chaques chapiteaux sont recouverts de peintures.

Commençons par la nef, les 2 través sont délimitées par des piliers soutenants les voûtes en arc brisés de type Plantagenêt dites aussi "Angevine" reconnaissable car elles sont plus bombées que les voûtes classiques, les chapiteaux sont peints ainsi que les arcs qui sont ornés de fleurs de lys, des motifs qui aurait été choisis par Jean de Daillon secrétaire du Roi René et seigneur de la paroisse de Pontigné de 1452 à sa mort, les croisés d'ogives sont ornés de peintures avec des motifs flamboyants, les longues baies à moitié obscursies ont été ré-ouvertent lors de la restauration, la réduction des ouvertures aurait peut-être un lien avec la Guerre de Cent-Ans lorsque l'église étais lieu de refuge pour les habitants. Toujours dans la nef, nous retrouvons les fonds baptismaux, le chemin de croix, les bancs, des statues de Marie et de Jeanne-d'Arc, la chair en bois étonnement installée à l'entré de l'église et la plaque commémorative des soldats victimes de guerres.

Le transept contraîrement à la nef et au choeur, ne possède pas de voûtes Plantagenêt à part celle au centre sous le clocher, les bras Nord et Sud abritent des voûtes en berceau a peine brisés et soutenus par 3 arcs en doubleaux chacunes. Les 2 bras possèdent chacun un petit retable, des statues et une absidiole en cul de four, celle côté Nord dont les peintures représentent une Vierge en majesté de face, assise, couronnée et portant l'auréole selon les traditions romane et tenant dans son bras gauche l'enfant Jésus portant également l'auréole, en dessous d'autres peintures représentent plusieurs saints, comme Saint-Luc assis à la table du copiste sur lequel il écrit sont Evangile, une représentation de la scène de la Nativité, Marie allongé dans un lit drapé et Joseph assis à la tête de ce lit, le petit Jésus dans une mangeoir, l'âne et le boeuf veillent sur lui. Une représentation de l'Annonciation ; Marie se tenant debout et dans sa main le livre des écritures est receptive à la Parole de Dieu, son visage grave devant elle, l'archange Gabriel se tenant debout. Dans les arcs trilobés on retrouve sur la gauche et la droite 2 Saintes : Catherine et Marguerite. L'absidiole Sud représente un Christ réssucité, en gloire et de face entouré des 4 évangiles, de l'homme à Matthieu, le lion à Marc, le taureau à Luc, et l'aigle à Jean. Sous cette scène nous en retrouvons d'autres, celle de la "résurrection de Lazare" ce dernier est dans son sarcophage en calcaire et revie pour quelques temps entouré du Christ, de Pierre, Jean, Marthe et Marie, on ignore tout de l'autre scène on sait qu'elle à été remplacée par le seigneur du Lude et de Pontigné. Le bras Nord possède un confessionnal.

Au centre du transept et à l'entrée du chœur on retrouve un immense Christ sur la croix.

Le choeur possède une immense voûte Plantagenêt dont la clé de voûte possède une représentation polychrome du Christ, plusieurs peintures sont présentent dans cette partie, comme ce qui serait sans doutes le martyr de Saint-Étienne datant du XVIe siècle, une autre scène présente 2 personnages qui s'opposent, l'un a la bouche ouverte signe des invectives qu'il profère et l'on ne voit que son profil, l'autre, bouche fermée se défend en restant maître de soi et le visage de trois quarts laisse voir son regard. Le grand retable est le seul ajout de taille à l'édifice resté tel qu'il était depuis le XIIIe siècle. Construit au XVIIIe siècle comme l'indique une inscription gravée dessus : "AD SVSTINENDVM MOLES ISTA CONSTRVCTA 1708", de style baroque, il est bâti comme un mur et derrière lui se trouve la sacristie. Au sommet du retable on peut retrouvé une statue d'une Vierge à l'enfant, sur les 2 côtés, 2 statues de 2 saints évêques, au centre le tableau de l'adoration des bergers, Marie, Joseph et les bergers comptemplent l'enfant Jésus.


Le Clocher Tors alimente de nombreuses légendes comme ses voisins situés dans les communes autours de Baugé, appelés "Clochers-Tors du Baugeois", comme il est dit juste cette région naturelle abrite le plus fort nombre de Clochers-Tors d'Europe, ces derniers sont au nombre de 6 ; Le Vieil-Baugé déjà inventorié au niveau Campanaire avec celui de Mouliherne, Pontigné, Fougeré, Fontaine-Guérin et Jarzé.

A retenir que la flèche torse de Pontigné est la plus ancienne, lors de la restauration de l'église la flèche fut quasiment refaite à l'identique entre 2003 et 2005.

Une légende raconte que ce serait la main de diable qui aurait tordu le clocher de Pontigné comme d'autres au alentours, mais d'autres explications plus rationnelles nous disent que ce serait soit une volonté de l'Architect, soit peut-être le travail du bois, ou pour finir par les forces tellurique, pour cause que sous chaques églises il y aurait 2 cours d'eau qui feraient également vriller les clochers.

En tout cas ces mystérieux clochers sont des curiosités à découvrir pour les amateurs de patrimoine de passage dans le Maine-et-Loire, une association et même créer et reconnue par la Loi du 1er Juillet 1901 afin de mettre en valeurs et de sauvegarder ces clochers dans toute l'Europe portant le nom "l'Association des Clochers-Tors d'Europe".

Revenons à Pontigné, la forme très simple du clocher présente une base carré en pierre de tuffeaux, reposant sur cette dernière une pyramide en ardoises est surmontée par la flèche torse, au sommet culmine la croix et le Coq.

Afin d'y accéder et plus précisément au beffroi et aux cloches, il faut se rendre dans le transept sud où se trouve la porte à franchir pour pénétrer dans un escalier en pierres à visse logeant dans la fine tourelle avec des marches plutôt creusées qui nous emmènent dans les combles du transept nous les traversons pour arriver à la base du clocher et face à la voûte, le beffroi juste au dessus il reste quelques petites échelles à gravir pour enfin marcher sur le plancher des cloches, mais l'ascension ne s'arrête pas là, avec Mr. SAGON nous voulions en voir d'avantage car il restait encore une dernière grande échelle à escalader pour admirer la magnifique charpente de la flèche tordue et aussi avoir une jolie vue du haut des cloches.



Les Cloches

Aujourd'hui la sonnerie du clocher tors de Pontigné est constituée de 3 Cloches, installées sur leur beffroi de bois situé au niveau de la pyramide les 3 dames de bronze rythment la vie de ce paisible village de par les sonneries horaires et les Angélus.

Le beffroi est construit sur 2 rangés et sur qu'un seul niveau, la cloche 1 est positionnée sur la rangé Est et les 2 petites sur celle côté Ouest, (la deuxième au Sud et la plus petite au Nord), mais avant de parler des Cloches actuelles, nous allons revenir en arrière, avant la Révolution de 1789, le livre écrit par France et Michel. SAGON raconte qu'au XVIIIe siècle, le clocher possédait déjà 3 cloches. Les dernières mentions des cloches concernées disent que 2 cloches furent bénites en l'année 1711, l'une fut nommée "Denis-Françoise-Magdelaine" dont le Parrain et la Marraine était le Marquis d'Oysonville et son épouse, l'autre cloche nommée "Marie" fut parrainée par 2 chevaliers. L'année suivante on augmente la sonnerie avec une nouvelle cloche bénite le 24 juin 1712 que l'on fit appeler "Denis" faisant bien-sûr référence au saint patron de l'église de Pontigné et parrainée également par le Marquis d'Oysonville et son épouse. Quelques années s'écoulent et il est nécessaire de faire remplacer l'une des 3 cloches, c'est donc en 1723 qu'une nouvelle cloche est bénite en l'église, elle portera le nom de "Marie-Catherine" elle est parrainée par le Lieutenant de la Sénéchaussée de Baugé ; M. de la Vrillière et Madame de Borde.

Pendant la période Révolutionnaire en 1793, il est ordonné la saisie de métaux dans toutes les églises de France, c'est alors que 2 des 3 Cloches de Pontigné sont emmenées à Saumur (49) pour être fondues en canons ou en pièces de monnaie, il serait probable qu'une cloche aurait survécues pour sonner le tocsin.

Nous ne savons pas ce qu'elle est devenue.

Passons maintenant à la sonnerie actuelle, divers financements ont permis la fonte de 3 cloches commandée à la célèbre et renommée fonderie mancelle construite par Ernest. Bollée et reprise en 1880 par son fils aîné Amédée qui prendra en charge la réalisation de ces dites cloches, on peut lire sur le bas des robes de chacune l'inscription " FONDERIE DE BOLLÉE AU MANS ; AMÉDÉE BOLLÉE FILS AÎNÉ SUCCESSEUR.", ont choisira un accord musical très répandu dans l'Ouest du pays, celui du "Pater-Noster" dont les notes sont Fa#3, Sol#3 et La#3. Elles seront toutes fondues et bénies en 1889.

Autrefois sonner manuellement par des cordes, nous retrouvons encore 2 roues de volée déposées au pied du beffroi elles permettaient aussi de les sonner au pied, c'est-à-dire qu'à 2 extremités de cette dernière 2 pédaliers sur lesquels ont posait son pied et ont poussait afin de faire balancer la cloche.

Commençons la découverte de la sonnerie par la cloche la plus importante, les Pontatinacusain(e)s peuvent l'entendre retentir à chaque heure et demi-heure pour les tintements horaires, pour un poids d'environ 708 kg elle portent le nom de "Théodore-Marie-Valentine", elle nous racontent que son nom fut choisi par son Parrain et sa Marraine, celui de Théodore vient du curé de la paroisse du nom de Théodore. THUAU, la suite vient de sa marraine du nom de Marie-Valentine. FERRIERES DE COUTROLLES née sous le nom de CHESNEAU DE LA HAUGRENIERE, elle possède avec la petite cloche une inscription en Latin, celle-ci dit "LAUDO DEUM VERUM, PLEBEM VOCO, FULGURA FRANGO, DEFUNCTOS PLORO, PESTEM FUGA, FESTA DECORO", traduction : " JE LOUE LE VRAI DIEU, J'APPELLE LA FOULE, JE BRISE LES ÉCLAIRS, JE PLEURS LES MORTS, JE FAIS FUIR LA PESTE, J'EMBELLIS LES FÊTES".

Également avec la petite elles possèdent des marteaux de tintements, elle donne la note Fa#3.

Passons à la découverte de la cloche 2, elle donne la note Sol#3, par rapport au 2 autres celle-ci est plus discrète car bien qu'elle soit motorisée, elle ne possède pas de marteau de tintements et ne sonne pas l'Angélus, elle se fait quand-même entendre pour les cérémonies festives et religieuses, elle se prénomme "Pierre-Marguerite" et pèse environ 485 kg. Elle fut financée par les fidèles de la Paroisse et donnée à la Fabrique de l'église de Pontigné, son nom lui vient également de son Parrain et sa Marraine, Mr. Pierre. VIVANT LOUIS DE VERNOT DE JEUX étant le Maire de Pontigné à l'époque de la bénédiction de la cloche et Mme. Marguerite. BOUTTIER née sous le nom de LE PELLETIER DE GLATIGNY et épouse du président du conseil de Fabrique du nom de Auguste. BOUTTIER.

Terminons par la plus petite des 3 cloches, elle se fait entendre pour la sonnerie de l'Angélus (3x3 coups et volée) sonnant 3 fois par jours à 7h05, 12h05 et 19h05 et donne le La#3, se nommant "Augustine-Caroline" elle pèse environ 350 kg, cette fois-ci elle pris le nom de son Parrain le Président du conseil de Fabrique, Mr. Auguste. BOUTTIER, son prénom fut tourné en version féminine, Mme Caroline. MABILLE sa marraine donnera son prénom à la cloche, Veuve d'un certain Mr. CHAUVET DES POISSONNAIS et possède les inscriptions Latines suivantes : SAT MIHI NON PROAVIS DEGENERARE MEIS.

Le livre raconte que lorsque l'on à procédé aux inventaires des églises lors de la loi de séparation de l'église et de l'état de 1905 le souvenir de la confiscation des Cloches en 1793 n'était pas oublié.

L'abbé Théodore. THUAU rappelle en 1906 qu'il à fini de payés la grosse et la petite cloche et qu'il se réserve le droit de les reprendre en fonction des dispositions prises par l'évêque d'Angers.



Le Reportage


La Cloche 1

Nom de Baptême : "Théodore-Marie-Valentine", Fondue par Amédée. Bollée fils aîné successeur au Mans en 1889, Note et Octave : Fa#3, Poids: ~708 kg, Diamètre: 1060 mm.

Inscriptions

Décors

- J'AI ETE DONNEE EN L'AN DE GRACE 1889 A LA FABRIQUE DE L'EGLISE DE PONTIGNE PAR Mr L'ABBE THEODORE THUAU CURE DE -☛ CETTE PAROISSE, MON PARRAIN. J'AI EU POUR MARRAINE Mme MARIE VALENTINE FERRIERES DE COUTROLLES NEE CHESNEAU DE LA -☛ HAUGRENIERE. J'AI REÇU A MON BAPTEME LES NOMS DE THEODORE MARIE VALENTINE. -FONDERIE DE BOLLEE (Médaille) AU MANS -AMEDEE BOLLEE FILS AINE SUCCESSEUR - LAUDO DEUM VERUM, PLEBEM VOCO, FULGURA FRANGO, DEFUNCTOS PLORO, PESTEM FUGA, FESTA DECORO.

-Anses : Simples. -Haut des Inscpt. : Représentations d'une frise a motifs végétaux. -Bas des Inscrpt. : Réprésentations d'une frise a motifs végétaux. -Face Nord-Est : Représentation d'une Croix Latine. -Face Sud-Ouest : Représentation d'un Sacré Coeur. -Face Sud-Est : Représentation d'initiales (TT). -Face Nord-Ouest : Représentation d'Armes (2 blasons) surmontées d'une couronne. -Bas de la Robe : 1 filet, nom de la fonderie et inscriptions latines, 1 filet, frise a motifs végétaux, 1 filet, nom du fondeur et inscriptions latines et 1 filet. Plusieurs croix de consécrations. -Panse : 2 series de 3 filets (1 petit, 1 gros et 1 petit).



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La Cloche 2

Nom de Baptême : "Pierre-Marguerite", Fondue par Amédée. Bollée fils aîné successeur au Mans en 1889, Note et Octave : Sol#3, Poids: ~485 kg, Diamètre: 934 mm.

Inscriptions

Décors

- J'AI ETE DONNEE A LA FABRIQUE DE L'EGLISE DE PONTIGNE PAR TOUT LES FIDELES DE CETTE PAROISSE EN L'AN DE GRACE 1889 -☛ MON PARRAIN A ETE Mr PIERRE VIVANT LOUIS DE VERNOT DE JEUX, MAIRE DE CETTE COMMUNE, ET MA MARRAINE Mme MARGUERITE BOUTTIER -☛ NEE LE PELLETIER DE GLATIGNY QUI M'ONT NOMME PIERRE MARGUERITE. ETAIENT : CURE Mr THEODORE THUAU FABRICIENS MM AUGUSTE -☛ BOUTTIER PRESIDENT, JOSEPH HARDOUIN, ANDRE GUIDOUIN, FRANCOIS GRANJARD ET LOUIS GRIPON. - FONDERIE DE BOLLEE (Médaille) AU MANS - AMEDEE BOLLEE FILS AINE SUCCESSEUR.

-Anses : Simples. -Haut des Inscpt. : Représentation d'un filet et d'une frise a motis végétaux. -Bas des Inscrpt. : Réprésentation d'une frise a motifs végétaux et 1 filet. -Face Nord-Est : Représentation d'une Croix Latine surmontants les inscriptions de la fonderie et du fondeur. -Face Sud-Ouest : Représentation d'une Vierge. -Face Sud-Est : Représentation d'Armes surmontées d'une couronne. -Face Nord-Ouest : Représentation d'Armes (2 blasons) surmontées d'un décor végétal et d'un casque de chevalier. -Bas de la Robe : 2 filets, une frise a motifs végétaux, 2 filets et plusieurs croix de concécration. -Panse : 2 series de 3 filets (1 petit, 1 gros et 1 petit).



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La Cloche 3

Nom de Baptême : "Augustine-Caroline", Fondue par Amédée. Bollée fils aîné successeur au Mans en 1889, Note et Octave : La#3, Poids: ~350 kg, Diamètre: 832 mm.

Inscriptions

Décors

​- J'AI ETE DONNEE A LA FABRIQUE DE L'EGLISE DE PONTIGNE EN L'AN DE GRACE 1889 PAR Mr L'ABBE THEODORE THUAU CURE DE CETTE - ☛ PAROISSE. J'AI ETE NOMMEE AUGUSTINE CAROLINE PAR MON PARRAIN Mr AUGUSTE BOUTTIER PRESIDENT DE LA FABRIQUE - ☛ ET PAR MA MARRAINE Mme CAROLINE MABILLE DU CHENE Vve DE Mr CHAUVET DES POISSONNAIS. -SAT MIHI NON PROAVIS DEGENERARE MEIS - FONDERIE DE BOLLEE (Médaille) AU MANS - AMEDEE BOLLEE FILS AINE SUCCESSEUR

​-Anses : Simples. -Haut des Inscpt. : Représentation d'une frise a motifs végétaux. -Bas des Inscrpt. : Réprésentation d'une frise a motifs végétaux. -Face Nord-Est : Représentation d'une croix Latine surmontant l'inscription de la fonderie et du fondeur. -Face Sud-Ouest : Représentation d'une Vierge. -Face Sud-Est : Représentation d'Armes surmontées d'un décor végétal et d'un casque de chevalier. -Face Nord-Ouest : Représentation d'Armes (2 blasons) surmontées d'une couronne et une devise latine. -Bas de la Robe : 2 filets, frise a motifs végétaux, 2 filets et plusieurs croix de concécration. -Panse : 2 series de 3 filets (1 petit, 1 gros et 1 petit).



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Les Poids des Cloches ont été calculés via le diamètre et l'épaisseur avec une marge d'erreur de 3%.




Un immense Merci à...

- La Mairie déléguée de Pontigné pour la prise en charge de ma demande de visite du clocher.

- Mr. Joël. LAMBERT, Maire de la commune déléguée pour son autorisation d'accèder au clocher de l'église et pour l'autorisation de sonner les cloches.

- Mr. Michel. SAGON, Ancien Maire de Pontigné et responsable de l'église pour m'avoir accordé l'accès au clocher, pour son accompagnement tout au long de la visite, pour l'ouverture de la sacristie pour la sonnerie des cloches pour la réalisation de ce reportage vidéo et pour bien-sûr son chaleureux accueil à l'église ainsi qu'à France. SAGON pour avoir écrit ensemble le livre sur l'histoire de l'église de Pontigné dont beaucoup d'informations ont servis à l'écriture de cet article.

- Mr. Vincent. CROCHU alias "Vincent l'amoureux des Cloches" sur YouTube pour la traduction des inscriptions en Latin.



Sources :

- Le livre sur l'église de Pontigné écrit par France et Michel. SAGON.

- Informations fournis par Michel. SAGON.

- Relevé photographique personnels.

- Sources personnels.



Article rédigé par Le Sonneur des Carillons/Découvertes Campanaire en Val de Loire - Tous droits réservés. 2023.


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