Découvrez la sonnerie d'une église emblématique de la libertion.
La Ville
Située sur les hauts de la presqu'ile du Cotentin, dans le Département de la Manche en Région Normandie, la commune de Sainte Mère-Église célèbre bien-sûr pour son histoire et son parachutiste accroché sur le Clocher de l'église représentant l'Américain John. Steele. Il s'agit de la première commune de France à être libérée de l'invasion allemande par l'armée américaine le 6 juin 1944.
Mais bien avant tout cela, les premières mentions du village sont très anciennes, elles remontent de 911 à 1066, citées par Guillaume le Conquérant et la Reine Mathilde, le nom du village était Sancté-Maria-Eclésia ou Santa-Maria-Eclésia. Le vieux bourg qui aujourd'hui n'existe plus, était situé à un autre endroit non loin du bourg actuel, cette partie à subit la Guerre de Cent-Ans avec les invasions Anglaise, il finira par être abandonné et la reconstruction du nouveau village se fera à l'emplacement actuel.
Pendant la période de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le Cotentin sous l'occupation ennemie a vécu dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, lors de l'opération "Overlord", l'assaut des 13 000 parachutistes sont lancés du ciel par erreur au-dessus du Cotentin et du village normand, certains Parachutistes se seraient accrochés sur des arbres, sur des poteaux électriques et téléphoniques, sur des parties exposés ou malheureusement, ils seront abattus par les allemands, parmi tous les Parachutistes lancés sur Sainte-Mère-Église, un certain John. Steele dont le parachute se serait accroché sur le clocher, pendant l'assaut, l'homme serait resté suspendu durant 2 heures avant de se faire faire prisonnier par deux soldats allemands postés dans le clocher. Il parviendra à s'évader... Au petit matin, les soldats américains de la 82ᵉ Airborne défileront dans les rues de Sainte-Mère-Église en donnant des chewing-gums et des chocolats aux enfants pour symboliser que la ville est libérée.
Pendant que les soldats américains de la 82ᵉ Airbone libèrent la cité normande, d'autres soldats alliés débarquent sur les plages, il s'agira de l'opération "Neptune", ces plages sont plus connues aujourd'hui comme les Plages du Débarquement de leurs noms d'Utah-Beach à Sainte-Marie-du-Mont proche de Sainte-Mère-Église, Omaha-Beach à Colleville-sur-Mer dans le Calvados ou se trouve le cimetière Américain et son Mémorial, Sword-Beach à Saint-Aubin-sur-Mer (14), Juno-Beach à Courseulles-sur-Mer (14), Saint-Aubin-sur-Mer (14) ainsi que Gold-Beach à Arromanches-les-Bains (14).
En 1961, Darryl F. Zanuck, producteur américain et son équipe, investissent le village afin d'y réaliser plusieurs scènes pour le film Le Jour le Plus Long" avec John. Wayne, Robert. Mitchum, Sean Connery, Bourvil etc, notamment la fameuse scène qui rendra la commune célèbre aux yeux du monde entier, celle de l'assaut des Américains pendant l'incendie d'une maison, où l'on voit l'acteur représentant John. Steele s'accrochant sur le côté sud-ouest du clocher au niveau des abat-sons et devenir sourd à cause du son des cloches à la volée qui ont fait une petite apparition dans le film.
Aujourd'hui, Sainte-Mère-Église est une charmante commune très dynamique qui tient à mettre son patrimoine architectural et historique en valeur.
Le cœur de Sainte-Mère-Église est son Immense place du 6 juin, ou sont installés ses commerces, son Église du XIe-XIIIe et XIVe siècles, une borne commémorative symbolisant la libération avec ses inscriptions "5, 6 JUIN 1944, LES 82e ET 101e DIVISIONS U.S.A DE PARACHUTISTES LIBÈRENT CE CANTON." avec en dessous la traduction en anglais, une plaque rendant hommage à Alexandre. Renaud, maire de Sainte-Mère-Église à l'époque de la guerre, ainsi que le musée Airborne rendant mémoire aux héros parachutistes américains et anglais en racontant l'histoire de la libération de la commune et du Débarquement.
Un peu à l'écart de la place, nous retrouvons aussi un petit lavoir se nommant la fontaine Saint-Méen, ce Saint qui venait rendre visite à Saint-Marcouf se serait arrêté à Sainte-Mère-Église et frappa le sol avec sa canne qu'une source aurait jailli, elle alimente aujourd'hui le Lavoir.
Au pied de la mairie est installée la Borne 0, qui signale le début de la voie de la Liberté, une route commémorative de la victoire des Alliés, traversant la France, Le Luxembourg jusqu'à Bastogne en Belgique. À la sortie de la ville en allant sur Pont-l'Abbé-Picauville se trouve le parc Mémorial de La Fière dressé sur une colline et qui est consacré au souvenir aux Soldats des troupes Américaines aéroportées, au sommet de cette colline se dresse le Mémorial représentant un Parachutiste Américain.
Depuis 2017, Sainte-Mère-Église a regroupé plusieurs communes aux alentours, comme Chef-du-Pont, Carquebut, Ravenoville, Ecoquenéauville, Beuzeville-au-Plain et Foucarville. Les gentilés sont nommés les Sainte-Mère-Églisaises et les Sainte-Mère-Églisais.
L'Eglise Notre-Dame de la Paix
L'édifice classé au titre des monuments historiques dès 1840, dont la construction a commencé au XIe siècle par le transept et qui sera achevé près de quatre siècles plus tard. Sainte-Mère-Église désigne l'église placée sous le vocable de la Saint-Mère, donc Notre-Dame. Anciennement Notre-Dame de l'Assomption, l'église Notre-Dame de la Paix est bâtie en forme de croix latine.
La nef construite au début du XIIIe siècle de cinq croisées avec ses deux bas coté sont entièrement de style gothique, sur le bas-côté sud sont percées trois fines baies dans lesquelles sont installés des vitraux contemporains datant d'après Guerre, sur cette face, nous retrouvons aussi un petit porche par lequel il faut entrer dans l'édifice, sur la face extérieur du bas-côté nord sont percées quatre baies identiques à celles de la face sud, la façade de la nef faisant face à une esplanade qui relit l'église à la borne, comporte le portail principal orné d'une série de quatre colonnettes avec des représentations de visages, quelques inscriptions et un tympan relativement sobre comportant trois sculptures. Surmontant le portail, une grande baie en arcs brisés dans laquel une grande verrière contemporaine représente la vierge Marie entourée de parachutistes (plus d'informations après).
Le chœur construit dans le milieu du XIVe siècle possède deux chapelles. Dans le fond, on y trouve un magnifique retable (plus d'informations après), derrière le chœur, nous retrouvons une abside qui donne sur l'extérieur, elle est aujourd'hui la sacristie.
Surmontant tout cela se dresse fièrement le massif clocher carré caractéristique de la Normandie car c'est un clocher dit à bâtière qui présente un plan simple à deux pentes peu inclinées comme on en trouve presque partout dans la Manche, le Calvados et l'Orne. Cette tour massive possède à chaque extrémité une colonnette, sur chaque, sont percées deux fenêtres à meneaux, aujourd'hui entièrement ouvertes parce qu'au XIXe et début du XXe siècle, elles n'étaient que partiellement ouvertes, les parties basses des baies étaient bouchées. Une série de deux colonnettes entoure ces baies. Au prolongement des colonnettes de chaque extrémité de la tour, nous trouvons des clochetons ainsi qu'une étrange gargouille non sculptée, sur les faces nord et sud, le clocher possède deux balcons, d'ailleurs sur celui du sud est accroché l'emblème de Sainte-Mère-Église et de la Liberté : Le parachute ainsi que le mannequin représentant le Parachutiste Américain John. Steele (1912 - 1969), dont la mésaventure a été mise en lumière par le film de Darryl. F Zannuck "Le Jour le Plus Long", dans la scène où l'on voit l'acteur jouant le rôle de John. Steele s'accrochant sur le côté sud du clocher, mais la vraie histoire nous raconte que l'Américain se serait accroché sur le côté nord du Clocher (Rue Général Koenig) et qu'il n'aurait pas été le seul, il sera blessé au pied, fait prisonnier par deux soldats allemands postés dans le clocher, il sera emmené à Fauville, proche de Sainte-Mère-Église, il arrivera à s'évader et rejoindre ses alliés, bien après la guerre il reviendra plusieurs fois à Sainte-Mère-Église et décèdera d'une maladie en 1969.
La base carrée est surmontée de la partie en bâtière où sont installés deux cadrans d'horloge, au XIXe et au début du XXe siècle. Au sommet du toit se niche un braillard, surmonté d'une croix et d'un coq.
À l'intérieur, deux vitraux modernes, commémoratifs du 6 juin 1944, celui de la façade ouest dit "le vitrail de Débarquement" réalisé par le maitre verrier Gabriel. Loire dans ses ateliers de Chartres et offert par les vétérans du 505ᵉ régiment de la 82ᵉ division à l'occasion du 25ᵉ anniversaire du débarquement, représentant la Vierge à l'enfant, entourée de plusieurs Parachutistes au-dessus du village et de l'église de Sainte-Mère avec les inscriptions "CE VITRAIL A ÉTÉ EXÉCUTÉ AVEC LE CONCOURS DE PAUL RENAUD DE Ste MÈRE A LA MÉMOIRE DE CEUX QUI PART LEUR COURAGE ET PAR LEUR SACRIFICE ONT LIBÉRÉ Ste MÈRE ÉGLISE ET LA FRANCE". Un deuxième vitrail situé dans le transept nord également réalisé par le même vitrailliste, dit le "Vitrail des Parachutistes", représentant Saint-Michel patron et protecteur des Parachutistes, à ses pieds sont disposés une ancre (Symbole d'Espérance), un cœur (Symbole de Charité) et un Ciboire (Symbole de Foi), le bourg et des inscriptions " A LA MÉMOIRE DE CEUX QUI PAR LEUR SACRIFICE ONT REDONNE LA LIBERTÉ A Ste MÈRE ÉGLISE", "ILS SONT REVENUS" et 25 EME ANNIVERSAIRE DES VÉTÉRANS DE 505EME 82EME AIRBORNE DIVISION", chacune des phrases à sa traduction en anglais. À la gauche de cette verrière se trouve l'orgue mémorial dédié à toutes les victimes civiles et militaires. La chair placée sous le clocher est un beau morceau construit au XVIIIe siècle avec ses réminiscences du XVIIe siècle.
Le maitre autel ainsi que le retable du chœur sont aussi du XVIIIe siècle, le tableau au centre de ce dernier représentant une Assomption fut peint en 1753 par l'artiste peintre Rebuffet.
Afin de pouvoir accéder au clocher, il nous faut emprunter une petite et bien discrète porte caché dans l'un des retables de l'église, derrière nous accédons dans un petit couloir qui donne dans un premier escalier en colimaçon installé dans la tourelle carré placé sur le transept sud de l'église, cet escalier nous amène aux combles, nous empruntons un petit plancher traversant cette charpente pour arriver à la base du Clocher, au niveau de l'oculus, sous le plancher du beffroi et donc sous les cloches.
Un dernier escalier en colimaçon plus étroit reste à gravir pour enfin arriver dans la chambre des cloches, mais notre ascension ne s'arrête pas là, il y a une grande échelle qui mène à la charpente et au niveau des deux cadrans d'horloge contrôles par un Moteur, pour accéder aux deux balcons, leurs ouvertures un peu spéciales et situées sur les deux lucarnes en pierres sont des trappes qui s'ouvrent grâce à quatre verrous, nous pouvons enfin admirer la vue que nous offre le clocher sur la ville, la place du 6 juin, le Bocage Normand et même sur le clocher de Carquebut.
Les Cloches
Le patrimoine campanaire de l'église Notre-Dame-de-la-Paix de Sainte-Mère-Église est aujourd'hui constitué de quatre cloches, l'une d'entre elles est d'ailleurs visible depuis l'extérieur, il s'agit d'une cloche que l'ont appel un "braillard", qui adopte la forme particulière d'une cloche légèrement plate et qui était relié à un système mécanique servant auparavant à la sonnerie horaire, malheureusement aujourd'hui cette horloge mécanique n'est plus en place dans le clocher. Le braillard est installé sur une structure en fer en forme de "U" retourné, cependant même si l'horloge mécanique n'est plus existante, il reste le système de marteau de tintement encore accroché à la structure du braillard, par contre aucuns accès n'y mènent et aucunes tringles ne permettent de le sonner même avec son ancien marteau, par conséquent je ne peux vous donner certaines informations concernant cette cloche, seulement l'année de création : 1872. Cependant, ce braillard aurait peut-être été fondu par le fondeur Viel à Villedieu-les-Poêles, une cité des métiers d'art dans laquel nombre de fondeurs de cloches s'y sont développés, également située dans la Manche.
Maintenant, nous allons nous intéresser aux trois grandes cloches de volée situées dans l'immense chambre dans la partie basse de la tour, je vais avoir le plaisir de vous parler plus en détail, mais avant et certains le savent déjà, ces cloches ont fait une courte apparition de quelques secondes dans le cinéma plus précisément dans le film "Le Jour le Plus Long", tout au long de cette scène, nous pouvons entendre un duo de cloches sonnant en Réb3 et Mib3 aux nuances plutôt hautes, car bien que les deux grandes cloches sonnent bien ces notes leurs nuances sont basses. Mais sur l'image, ce sont la grande et la petite cloche que nous voyons, vu que le parachutiste s'est accroché sur le côté sud, le réalisateur a voulu mettre en volée les cloches du côté du parachutiste afin de l'apercevoir à travers les abat-sons.
Je vais enfin pouvoir vous présenter les cloches actuelles...
Elles ont été fondues toutes les trois ensembles à la même année, en 1892, par le fondeur A. Havard dans ses ateliers Sourdins et bénites toutes les trois par l'évêque de Coutances et d'Avranches, monseigneur Abel-Anastase. Germain et le curé doyen de Sainte-Mère-Église, l'abbé François. Gautier.
Pour commencer, intéressons-nous à la plus grande d'entre elles, celle d'ailleurs qui fait résonner les heures dans la commune normande. Elle se nomme "Françoise-Angèle-Marie", le nom de Françoise tire de l'abbé François. Gautier, Marie proviendrait d'une certaine Mme. Lacroix, dont les inscriptions sont en moitiés en négatif (L-A-C-R) et en relief (O-I-X), née Marie. Lefranc. Cette cloche émet la note Réb3 avec une nuance basse, possède un diamètre de 1413 mm pour un poids approximatif de 1771kg, ses décors sont caractéristiques de A. Havard ainsi que ses inscriptions sur le long de la robe de la cloche (deux textes sur les côtés Nord-Est et sud-ouest), avec aussi sur le bas de la robe (côté nord-est) l'inscription "A. HAVARD A VILLEDIEU".
Intéressons-nous à la deuxième cloche qui est chargée de sonner en tintements les 3x3 coups et la volée de l'Angélus à 7h02, 12h02 et 19h02, nommée "Emmanuelle-Laure-Marie", elle tire son nom de l'abbé Emmanuel. Lecot prêtre de Saint-Sulpice et le prénom de Laure vient de Mme Février, née Laure-Marie. Courty. Cette cloche émet la note et l'Octave Mib3 avec une nuance basse, pour un diamètre de 1260 mm pour un poids approximatif de 1220 kg, elle possède également deux textes sur les côtés nord-est et sud-ouest, par contre, elle est la seule à posséder un décor d'une frise représentative avec plusieurs effigies de Saints sur le haut de sa robe, une représentation de la descente du corps du Christ et au même niveau "A. HAVARD A VILLEDIEU", quelques effigies sur le bas de la robe, d'autres décors similaires à ceux de la grande cloche.
Pour terminer, passons à la troisième, il s'agit de "Octavie-Marie-Augustine" autrefois, elle était chargée de sonner les Angélus matin, midi et soir. Son nom vient du prêtre de Saint-Sulpice, Mr. Octave. Viel et de madame Viel, née Octavie-Marie. Voisin. Cette cloche émet la note et l'octave Fa3 avec la nuance basse, pour un diamètre de 1135 mm et un poids approximatif de 898 kg, comme ses deux soeurs elle possède deux textes sur les mêmes faces ainsi que des décors semblables plus d'autres effigies comme celle de Saint-Michel, la scène représentant Jésus montant sur la Croix pour être crucifié, et l'inscription du Fondeur "A. HAVARD A VILLEDIEU". Elle possède un battant neuf réalisé et installé par Cornille-Havard et pesant 34 kg. Pour en savoir plus sur les inscriptions et les décors, c'est ci-dessous dans l'inventaire.
L'accord choisi pour cette sonnerie est un Pater Noster.
Les trois cloches sont installées toutes sur un beffroi en bois, au même niveau, et sont toutes équipées de moteurs de tintements, de jougs lancé-franc et de moteurs rotatifs avec chaines. Depuis quelque temps, les cloches ne résonnent plus à chaque quart-d'heure, comme beaucoup d'églises de Normandie, les ritournelles des quart-d'heure étaient assurées par les cloches 2 et 3 et l'heure sur la Cloche 1. Ces nobles dames de bronze sont pilotées par un tableau de commandes "Mamias Chronopad" et sont entretenues par les campanistes de la société Cornille-Havard.
Le Reportage
La Cloche 1
Nom de Baptême : Françoise-Angèle-Marie, Fondue par A. Havard à Villedieu-les-Poêles dans la Manche, en 1892, Note, Octave et Nuance: Réb3 Bas, Poids: ~1771 kg, Diamètre: 1413 mm
Insriptions en Majuscule:
Côté Nord Est:
-1892
-S.S LEON XIII PAPE
-BENITE PAR Mgr ABEL ANASTASE GERMAIN
-EVEQUE DE COUTANCES ET AVRANCHES EN PRESENCE DE M M
-L'ABBE FRANCOIS GAUTIER CURE DOYEN DE Ste MERE EGLISE
-L ABBE LOUIS JAMES VICAIRE
-THEODORE HAIRON-DESVAGANDS MAIRE
-DESIRE HAYS Pt DE LA FABRIQUE
-PIERRE GILLE
-AUGUSTE PHILIPPE
-ANTOINE MOUCHEL
-FABRICIEN
Côté Sud Ouest:
-NOMMEE FRANCOISE ANGELE MARIE
-Mr L'ABBE FRANCOIS. GAUTIER CURE DOYEN DE Ste MERE EGLISE
-ET
-Mme LACROIX NEE MARIE LEFRANC.
A. HAVARD A VILLEDIEU
Décors:
-Anses : visages masculin.
-Haut de la robe : frise végétale.
- Long de la robe : plusieurs croix de consécration.
Face sud-ouest : Scène de la crucification.
Face Nord : Scène de l'envol du corps du Christ surmonté d'un blason.
Face Sud : Vièrge à l'enfant surmonté des armes de Léon XIII.
-Bas de la Robe : 5 filets.
-Panse : frise végétale.
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La Cloche 2
Nom de Baptême : Emmanuelle-Laure-Marie, Fondue par A. Havard à Villedieu-les-Poêles dans la Manche, en 1892, Note, Octave et Nuance: Mib3 Bas, Poids: ~1220 kg, Diamètre: 1260 mm
Insriptions en Majuscule:
Côté Sud Ouest:
-1892
-S.S. LEON XIII PAPE
-BENITE PAR Mgr ABEL ANASTASE GERMAIN
-EVEQUE DE COUTANCES ET AVRANCHES
-EN PRESENCE DE M M
-L'ABBE FRANCOIS GAUTIER CURE DOYEN DE Ste MERE EGLISE
-L ABBE LOUIS JAMES VICAIRE
-THEODORE HAIRON-DESVAGANDS MAIRE
A. HAVARD A VILLEDIEU
Côté Nord Est:
-NOMMEE EMMANUELLE LAURE MARIE
-PAR
-Mr L'ABBE EMMANUEL LECOT PRETRE DE St SULPICE
-ET
-Mme FEVRIER NEE LAURE MARIE COURTY
Décors:
-Anses : 2 anses possèdes un visage de démons et 4 autres sont décoratives.
-Haut de la robe : représentation d'une frise avec plusieurs niches dans lesquelles loges plusieurs personnages dont un Christ sur la croix.
-Long de la robe : plusieurs croix de consécration.
-Face Sud : Joseph portant l'enfant Jésus surmonté d'un blason.
-Face Nord-Est : vierge.
-Face Nord : trois personnages.
-Face Sud-Ouest : Scène de la déscente de Jesus de la Croix.
-Bas de la Robe : 5 filets.
-Panse : frise végétale
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La Cloche 3
Nom de Baptême : Octavie-Marie-Augustine, Fondue par A. Havard à Villedieu-les-Poêles dans la Manche, en 1892, Note, Octave et Nuance: Fa3 Bas, Poids: ~898 kg, Diamètre: 1135 mm
Insriptions en Majuscule:
Côté Sud Ouest:
-1892
-S.S. LEON XIII PAPE
-BENITE PAR Mgr ABEL ANASTASE GERMAIN
-EVEQUE DE COUTANCES ET AVRANCHES
-EN PRESENCE DE M M
-LABBE FRANCOIS GAUTIER CURE DOYEN DE St MERE EGLISE
-L ABBE LOUIS JAMES VICAIRE
-THEODORE HAIRON-DESVAGANDS MAIRE
A. HAVARD A VILLEDIEU
Côté Nord Est:
-NOMMEE OCTAVIE MARIE AUGUSTINE
-PAR
-Mr L'ABBE OCTAVE VIEL PRETRE DE St SULPICE
-ET
-Mme VIEL NEE OCTAVIE MARIE VOISIN
Décors:
-Anses : décors de grappes de raisin.
-Haut de la robe : frise végétale avec également des rideaux.
-Long de la robe : plusieurs croix de consécration.
-Face Nord-Est : Vierge à l'enfant.
-Face Sud-Ouest : scène de la montée du Christ sur la croix.
-Face Nord : trois personnages surmontés des armes de Leon XIII.
-Face Sud : Saint-Michel térassant le dragon surmonté d'un blason.
-Bas de la Robe : 5 filets.
-Panse : frise décorative.
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Cet Article ainsi que cette vidéo sont un hommage aux Soldats Alliés qui se sont sacrifiés pour notre Liberté.
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