Le Sonneur des Carillons
- 31 août 2023
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Mouliherne (49390) - Eglise Saint-Germain : Présentation et Cloches.

"Sur les hauteurs d'un clocher-tors dominant les collines du Baugeois."

La Commune

Dans cet article nous retournons dans la région naturelle du Baugeois afin de mettre en valeur le patrimoine campanaire de l'église de Mouliherne, accompagné d'un ami également passionné de cloches venant de la Sarthe, mais avant intéressons nous sur l'histoire et l'environnement de la commune.

Mouliherne est un charmant village situé à l'est du Maine-et-Loire en région Pays de la Loire dont les Gentilés se nomment les Moulihernaises et les Moulihernais et sont un peu plus de 800 à peupler le bourg. Traversé par les routes départementales D58, D79 et D279 le bourg est entouré des communes du Guédeniau, Linières-Boutons, Vernantes, Noyant, La Lande-Chasles et Saint-Philibert-du-Peuple.

L'étymologie de Mouliherne inscrit dans le dictionnaire historique et géographique (Célestin Port) nous raconte que dès 1040 le lieu portait le nom latin de "Molendinum Herle", traduction : l'endroit où l'on moud, le moulin, dès 1235 il portera le nom de "Moliherna" pour arriver à Mouliherne, ces noms rappelles que sur ce territoire, la présence de moulins était forte et alimentés par le ruisseau de "La Riverolles" traversant le bourg.

Les premières traces d'habitations dans les collines autour de Mouliherne ne sont pas vraiment certaines, mais un certain Mr. CORNILLEAU raconte qu'une population primitive avait élu domicile sur ces lieux (Mémoires de la Société Académique de Maine et Loire), une autre personne du nom de Pierre. QUARRÉ raconte que cette population vivait essentiellement de chasse et de pêche. Plus-tard pendant la période gallo-romaine, Mouliherne sera l'un des passages d'une voie reliant Angers à Tours, avec Brion, La Lande-Chasles dont un camp romain avait été érigé à cet endroit, les autres passages étaient Breil et Rillé. Le "Vetus Moliherna" traduction le "Vieux Mouliherne" qui été l'ancien bourg placé à 2km du bourg actuel sous la période Carolingienne dont apparemment Charles Martel y serait passer pour un rendez-vous de chasse. Foulque III Nerra, comte d'Anjou implante plusieurs châteaux dans le département, il en construira un sur un butte proche du vieux bourg et dominant le Riverolles, bien qu'il est existait nous ne savons pas à quel endroit précis il fut construit sur la butte

A partir du XIe siècle on fit érigé l'église sur le haut d'une colline proche du puissant château aujourd'hui disparut, autour de celle-ci on construira le village actuel.

En 1565 la reine Catherine de Médicis à fait étape à Mouliherne en dinant au château de la Touche, étant en plein voyage elle parcourait l'Anjou et la Touraine, en partant de Baugé elle cherchait à rejoindre le château de la "Ville au Fourrier" à Vernoil-le-Fourrier.

Aujourd'hui le village actuel de Mouliherne est bâti en contrebas de la colline et de l'église Saint-Germain, il est toujours animé par plusieurs commerces essentiels à la vie d'un village, une épicerie, une boulangerie, 2 bars dont un restaurant et un salon de coiffure.

Le patrimoine y est bien présent, comme l'église Saint-Germain et son clocher tors, attraction touristique de la commune, pour découvrir son histoire c'est juste après, à côté, dans le cimetière on retrouve un rare monument, une lanterne des mort, il en existent à peine une cinquantaine en France, celle-ci fut reconstruite en 1928, bâti en pierre de tuffeau, haute de presques 10 mètres et bâti en cul de four, la lanterne éclair chaque nuit le cimetière. Autres éléments du patrimoine, la voie médiévale, comme sont nom l'indique il s'agit d'un chemin champêtre partant de l'église et de l'ancien presbytère descendant jusque dans le bas bourg où se trouvait l'ancienne église du Val dont certaines parties sont encores visibles, le manoir de la Touche daté du XVIe siècle, avec ses 3 lucarnes et classé au Monuments-Historiques et pour finir par le lavoir ou jusqu'au XIXe siècle il fut le rendez-vous des lavandières.

L'église Saint-Germain

Cette imposante église construite à différentes périodes est dédiée à Saint-Germain, les plus anciennes parties datent du XIe siècles, ce sont les restes de la première église construite sur la colline au nord du village proche de l'ancien château construit par Foulque III Nerra et démoli en 1049, cette emplacement d'accès difficile fut le lieux de la première bataille que Guillaume le Conquérant Duc de Normandie, à l’appel d’Henri Ier Roi de France, remporte contre Geoffroi Martel comte d'Anjou.

Bâtie en forme de croix latine, l'édifice est classé au titre des Monuments-Historiques en 1909, les bases de l'église sont les derniers éléments du XIe siècle, d'anciennes baies possiblement datées de cette époque ont été murées, l'église c'est vue évoluée au fil des siècles.

La nef fut élevée au cours du XIIe siècle sur 3 travées, éclairées par de longues et petites baies, elle est renforcée par des contreforts très massifs, cette dernière ansi que la façade sont les parties les plus imposantes de l'église. La façade relativement sobres au niveau des décors est toutefois intéressante, sont pignon en forme d'escaliers en fait tout son charme, à sa base 4 niches en plein-cintre logées auparavants plusieurs statues possiblement enlevées à la Révolution et 2 baies en arc brisés percent le mur. Bâti dans le style Plantagenêt dit aussi gothique primitif ou gothique dit Angevin. A l'intérieur les voûtes dit également Plantagenêt sont un bel exemple de ce style d'architecture, VIOLLET-LE-DUC en visitant l'église remarqué que ça en fait l'une des plus belles églises de l’Anjou, à l'entrée se trouve la cloche "Germain-Marie-Paul-Joseph", mais nous y reviendrons plus tard, le chemin de croix, plusieurs statues ornent l’intérieur et une chair en bois sculpté est placé au bout et à l'entrée du transept.

Le transept sur lequel repose le clocher fut construit également au XIIe siècle dans un style légèrement différent, leurs voûtes toujours en dôme dont les arcs ne sont même pas sculptés, l'intérieur est beaucoup plus sobre que la nef, le bras sud du transept possède une petite absidiole en cul de four, un petit maître autel orne cette dernière, à l'extérieur une rangée de modillons sépare la base et le pignon, 2 baies romane en plein cintre sont séparées par 3 contreforts, accolée au bras, la sacristie néo-romane fut construite au XIXe siècle sur modèle de l'abside du bras nord, elle est recouvert de crépis et sa toiture fut refaite en 2022. Toujours dans le bras sud, une impressionnante charpente de bois soutient l'arcade communiquant avec le centre du transept.

Le bras nord de la fin du XIIe et début du XIIIe siècle est accolés à une abside de style Plantagenêt possédant de longues baies géminées et à la tourelle d'accès au clocher, de l'extérieur contrairement à la sacristie, cette abside est en pierres apparentes, à l'intérieur ont peut retrouver un jolie confessionnal jumelé à celui du bras sud.

Le choeur roman du XIIe siècle avec son abside en cul de four est la seul partie de l'église à posséder une voûte en plein cintre, à l'intérieur, derrière le maître autel, on retrouve exposés 3 sarcophages carolingiens mis au jours en 1975 dans le vieux Mouliherne.

Le Clocher reconnaissable avec sa flèche tordue fait partie du circuit touristique des Clochers-Tors du Baugeois avec ceux de Pontigné, (vous pouvez découvrir sa sonnerie ICI), Le Vieil-Baugé, Jarzé, Fougeré et Fontaine-Guérin. Tous ces clochers ont alimentés de nombreuses légendes, mais des explications plus plausibles racontent que ce serait soit le travail du bois qui aurait fait vriller les clochers ou une volonté de l'architecte, pour celui de Mouliherne nous ne savons pas vraiment quel est la cause de sa torsion.

Il est reconnu par l'association des Clochers-Tors d'Europe reconnue par la Loi du 1er Juillet 1901 comme ses voisins.

Placé à la croisée du transept, cette haute tour massive est renforcée par des contreforts qui sont au nombre de 8, 2 sur chaque face, la partie basse est la partie haute sont délimitées par une rangée de modillons, certains sont ornés d'un visage, d'autres légèrement sculptés mais sans motifs particuliers, l'étage du beffroi est percé de 2 longues baies jumelées sur chaque face, elles sont entourées par 3 arcades et sans abat-sons, laissant entrer la lumière à l'intérieur, cette base en pierre est bâtie dans le style architecturale des clochers de Touraine et d'Anjou comme ceux de Rillé, Vernoil-le-Fourrier, l'ancienne église de Vernantes et ainsi de suite...

Cette dernière est bien-sûr surmontée par la flèche tordue en ardoises qui daterait environ de 1690 dont l'impressionnante charpente est visible depuis le plancher du beffroi, à son sommet culmine la croix et le Coq.

Pour nous permettre de nous rendre dans le beffroi, il suffit d'aller dans le bras nord du transept, entre les 2 absides, celle du choeur et du bras se trouve une porte à passer pour pénétrer dans la tourelle cylindrique, nous gravissons un escalier à vis qui nous emmène jusqu'à la base du clocher, avant de continuer la monter nous avons pu observer les anciens équipements de la grosse cloche déposée à l'entrée de l'église.

Terminons l'ascension par un dernier escalier tout simple et en bois de quelques mètres pour enfin arriver à notre but le plancher du beffroi, 3 cloches logent sur un beffroi en bois, juste au dessus de nous, on peut admirer la magnifique charpente de la flèche tordue, pour suivre la découverte, c'est en dessous des photos.

Les Cloches

Intéressons nous maintenant au patrimoine campanaire de cette charmante église dont l'imposant clocher ne possède plus aujourd'hui que 3 cloches installées sur un beffroi en bois construit sur 2 rangés, il y a encore quelques années elles étaient au nombres de 4, l'ensemble que l'on surnommait autrefois le "Carillon de Mouliherne" à vu descendre la plus imposante de ses cloches pour des raisons de santé et de sécurité, elle est à présent exposée à l'entrée de l'église.

On fait appel à 2 fonderies à la situation géographique totalement différente, une au Mans (72) et une à Nancy (54), ces dernières très renommées au XIXe siècle pour leur qualité de travail sont celles d'Ernest-Sylvain. Bollée accompagné de ses Fils dont Amédée qui reprendra son flambeau officiellement en 1880 et celle d'un certain Jules. Robert, venu de la commune d'Urville dans les Vosges pour s'installer à Nancy (54) ou il réalisera nombres de cloches et bourdons dont celles qui nous intéresse dans cet article, lors de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, son fils quittera Nancy pour rejoindre la Suisse, à Porrentruy pour ouvrir une nouvelle fonderie.

Parlons de la plus importante des 4, celle-ci ne retentit malheureusement plus aujourd'hui à cause de son état, victime d'une importante fêlure, elle fut déposée par l'entreprise BODET de Trémentines (49), de son nom de baptême "Germain-Marie-Paul-Joseph" il y a encore quelques années, cette pauvre dame d'airain été juste installée sur une vulgaire palette en bois, c'est alors qu'un membre de l'association APPM (Association Patrimoine et Paysage Moulihernais) lance l'idée de la restaurer, après avoir sollicité et demandé les autorisations nécessaires auprès du conseil municipal, du conseil paroissial et des Monuments-Historiques qu'en Mai 2014 que se lance la tant attendu restauration de la cloche réalisée par les membres de l'association et par les habitants de Mouliherne, d'abord passer sous les éponges et les chiffons puis au racloir et à la brosse puis à l'huile de coude, peu à peu la cloche laisse apercevoir ses décors et retrouve sa brillance, on à même découvert que l'un de ses prénom n'était pas Germaine mais Germain, une fois la cloche rayonnante elle sera installé un support avec des éclairages la mettant très bien en valeur.

Elle est issue des ateliers d'Ernest. Bollée et de ses fils fondeur au Mans dans la Sarthe, fondue en l'année 1863, son nom fut choisi par son parrain du nom de Paul de SENOT et par Mme de TIGNE sa marraine, elle fut baptisée par le curé de la paroisse un certain Mr. DUBOIS, René de son prénom, auparavant elle faisait entendre sa note, un Mi de la 3ème octave (Mi3), ses anciens équipements toujours présents dans le clocher, son un battant conçu par l'entreprise BODET, le marteau électrique, un joug en bois, les ferrures, la chaîne, l'ancienne roue de volée et même l'ancien moteur rotatif qui servait pour la volée toujours installé sur le beffroi.

Passons à la seconde cloche, pour la découvrir il faut retourner dans le clocher, totalement différente de la précédente, celle-ci vient de Nancy en Meurthe-et-Moselle, fondue par Mr. Jules. ROBERT, elle porte le nom le plus long des 4 cloches, "Camille-Paule-Victorine-Eugénie-Germaine-Marie", une certaine Camille MONDEN-DE-GENEVRAYE donna son prénom à la cloche comme son parrain Mr. Victor. BENARDEAU, ses autres noms pourrait provenir des autres cloches, comme celui d'Eugénie, l'un de la cloche 3 et Paule, l'un de la cloche déposée, celui de Germaine vient du Saint-Patron de l'église, ses décors sont presques identiques à ceux de la cloche 4, juste les représentations des Saints ne sont pas placés dans le même sens, les décors de Jules. ROBERT étaient presque tous identiques, d'autres fondeurs s'en sont même inspirés pour décorer leurs cloches, pour plus de précisions, rendez-vous sous les photos et la vidéo dans l'inventaire. Cette donne la note Fa#3 et se fait entendre pour la volée de l'Angélus tous les jours à 12h05 et 19h05.

La troisième cloche fondue en même temps que la cloche déposée par Bollée au Mans possède des décors similaires et se nomme "Henriette-Eugénie", son nom lui fut donnée par un certain Henri. DUPERRAY son parrain et par Mme. Eugénie. LECUREUIL sa marraine. Elle est équipée d'un joug en métal conçu par Bollée, les anses de la couronne ont été faites exprès pour accueillir ce genre de joug tout comme celles de la cloche 1. Sonnant le Sol#3, on peut entendre sa note pour les sonneries de l'heure avec une répétition.

Pour terminer ce texte, passons à la quatrième et plus petite cloche de l'ensemble, fondue également par Jules. ROBERT à Nancy en 1896, elle porte le nom de "Hélène-Dominique-Charlotte-Germaine-Marie", il provient de sa marraine et de son parrain, Mme. Hélène. RICHER et Mr. Dominique. MANDEMENT. Par rapport à l'autre cloche du même fondeur, la petite à gardait son joug d'origine en bois conçu par ce dernier, on peut entendre la cloche à chaque tintement de demi-heures et sonne le Si3.

Toutes les notes combinées donne un accord, celui que l'on appel l'accord majeur complété ; Mi3, Fa#3, Sol#3 et Si3, les trois petites qui sonnent encore donnent l'accord nommé "le gloria".

Pour découvrir chaque inventaire, les détails des décors, les inscriptions et chacune des photos c’est en dessous du reportage vidéo.

Le Reportage

La Cloche 1 (déposée)

Nom de Baptême : "Germain-Marie-Paul-Joseph", Fondue par Bollée père et fils fondeurs au Mans (72) en 1863, Note et Octave : Mi3, Poids: ~??? kg, Diamètre: ???? mm.

Inscriptions

Décors

- LAN 1863 JAI ETE BENITE POUR L EGLISE DE MOULIHERNE ET NOMMEE GERMAIN MARIE PAUL JOSEPH PAR Mr PAUL DE SENOT -☛ ET PAR Mme DE TIGNE De DOZOUVILLE Mr RENE DUBOIS ETANT CURE ET Mr MICHEL CHAILLOUX MAIRE - BOLLEE PERE ET FILS FONDEURS AU MANS - Macarons de gauche : 1839 EXPOSITION DE TOURS MEDAILLE D'ARGENT BOLLEE - Macarons de droite : 1842 EXPOSITION DU MANS GRANDE MEDAILLE D'ARGENT BOLLEE

-Anses : Simples (faites pour joug en métal). -Haut des Inscpt. : Représentation d'une frise à motifs végétaux puis petite frise avec motifs géométrique (billes). -Bas des Inscrpt. : Réprésentation d'une frise à motif géométrique (billes) et d'une frise a motifs végétaux. -Face Nord-Ouest : Représentation d'une croix Latine et de 2 macarons des expositions univervelles surmontant l'inscription du fondeur. -Face Est : Représentation d'une Vierge surmontant une scène. -Bas de la Robe : frise a motifs végétaux, 3 filets, inscription du fondeur, puis encore 3 filets, une frise à motifs végétaux et plusieurs croix de concécration. -Panse : 2 series de 3 filets

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La Cloche 2

Nom de Baptême : "Camille-Paule-Victorine-Eugénie-Germaine-Marie", Fondue par Jules. Robert à Nancy (54) en 1896, Note et Octave : Fa#3, Poids: ~706 kg, Diamètre: 1065 mm.

Inscriptions

Décors

- + L'AN 1896 J'AI ETE BENITE POUR L'EGLISE DE MOULIHERNE ET NOMMEE CAMILLE-PAULE-VICTORINE-EUGENIE-GERMAINE-MARIE PAR MADAME CAMILLE MONDEN DE GENEVRAYE -☛ ET MONSIEUR VICTOR BENARDEAU Mr HONORE BOUTIER ETANT CURE ET Mr ADOLPHE DUPERRAY MAIRE. - Cartouche : FONDERIE SPECIALE DE CLOCHES - Catouche : JULES ROBERT FONDEUR NANCY MEURTHE-ET-MOSELLE - (étoile) Ste VIERGE (étoile)

-Anses : En étoile. -Cerveau : Décors de style gothique. -Haut des Inscpt. : Grande frise avec plusieurs niches de style gothique dans lesquels sont placées plusieurs représentations de Saints et plus bas, 1 filet. -Bas des Inscrpt. : 1 filet. -Face Nord : Représentation d'une Vierge. -Face Sud : Représentation d'un Saint. -Face Est : Cartouche du fondeur. -Face Ouest : Représentation d'un Crucifix avec l'inscription "INRI". -Bas de la Robe : 1 petite frise avec plusieurs motifs géométrique, puis 2 filets et 1 petite frise a motifs géométrique. -Panse : Décors de style gothique.

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La Cloche 3

Nom de Baptême : "Henriette-Eugénie", Fondue par Bollée père et fils fondeurs au Mans (72) en 1863, Note et Octave : Sol#3, Poids: ~474 kg, Diamètre: 945 mm.

Inscriptions

Décors

- L'AN 1863 JAI ETE BENITE POUR L'EGLISE DE MOULIHERNE ET NOMMEE HENRIETTE EUGENIE PAR Mr HENRI -☛ DUPERRAY ET Mme EUGENIE LECUREUIL Mr RENE DUBOIS ETANT CURE ET Mr MICHEL CHAILLOUX MAIRE. - BOLLEE PERE ET FILS FONDEURS AU MANS - Macarons de gauche : 1839 EXPOSITION DE TOURS MEDAILLE D'ARGENT BOLLEE - Macarons de droite : 1842 EXPOSITION DU MANS GRANDE MEDAILLE D'ARGENT BOLLEE

-Anses : Simples (faites pour joug en métal). -Haut des Inscpt. : Représentation d'une frise à motifs végétaux puis 3 filets. -Bas des Inscrpt. : Réprésentation de 3 filets et d'une frise à motifs végétaux. -Face Ouest : Représentation d'une croix Latine et de 2 macarons des expositions univervelles surmontant l'inscription du fondeur. -Face Est : Représentation d'une Vierge. -Bas de la Robe : frise a motifs végétaux, 3 filets, inscription du fondeur, puis encore 3 filets, une frise à motifs végétaux et plusieurs croix de concécration. -Panse : 2 series de 3 filets.

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La Cloche 4

Nom de Baptême : "Hélène-Dominique-Charlotte-Germaine-Marie", Fondue par Jules. Robert à Nancy (54) en 1896, Note et Octave : Si3, Poids: ~275 kg, Diamètre: 763 mm.

Inscriptions

Décors

- + L'AN 1896 J'AI ETE BENITE POUR L'EGLISE DE MOULIHERNE ET NOMMEE HELENE-DOMINIQUE-CHAROLTTE-GERMAINE-MARIE PAR MADEMOISELLE -☛ HELENE RICHER ET MONSIEUR DOMINIQUE MANDEMENT Mr HONORE BOUTIER ETANT CURE ET Mr ADOLPHE DUPERRAY MAIRE. - Cartouche : FONDERIE SPECIALE DE CLOCHES - Catouche : JULES ROBERT FONDEUR NANCY MEURTHE-ET-MOSELLE - Ste VIERGE - JEAN BAPTIt

-Anses : En étoile. -Cerveau : Décors de style gothique. -Haut des Inscpt. : Grande frise avec plusieurs niches de style gothique dans lesquels sont placées plusieurs représentations de Saints et plus bas, 1 filet. -Bas des Inscrpt. : 1 filet. -Face Sud : Représentation d'une Vierge. -Face Nord : Représentation de Saint-Jean-Baptiste. -Face Est : Cartouche du fondeur. -Face Ouest : Représentation d'un Crucifix avec l'inscription "INRI". -Bas de la Robe : 1 petite frise avec plusieurs motifs géométrique, puis 2 filets et 1 petite frise a motifs géométrique. -Panse : Décors de style gothique.

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Les Poids des Cloches ont été calculés via le diamètre et l'épaisseur avec une marge d'erreur de 3%.

Un immense Merci à...

- La Mairie de la commune Mouliherne.

- Mr. Alain. BOURDIN, Maire de la commune pour l'autorisation d'accèder au clocher de l'église afin d'étudier la sonnerie et pour l'autorisation de sonner les cloches.

- Mr. Paul. HERVE, 4ème adjoint au maire, pour son chaleureux accueil à l'église, pour l'ouverture du clocher et de la sacristie.

-Mon très cher collègue et ami, Mr. Quentin. BOISNAY, alias "Le Patrimoine Campanaire de l'Ouest" pour sa présence, son aide précieuse, le prêt de son matériel et pour être venu jusqu'en Val de Loire lors d'un week-end campanaire afin de m'aider à étudier quelques sonneries dans ce joli coins.